Galates : L’Évangile au masque de fer

Cette série sur Galates intitulé “L’Évangile au Masque de Fer” tire son nom du roman d’Alexandre Dumas où le roi Louis XVI est remplacé par un imposteur et est enfermé dans le cachot revêtu d’un masque de fer qui cache son identité. Nous examinerons les deux imposteurs de l’Évangile les plus fréquents : “l’Évangile babélien” et “l’Évangile despérado”

Galate 1 : L’Évangile au masque de fer : Introduction

Rien n’est plus important qu’une bonne compréhension de l’Évangile. C’est au coeur même de l’épître de Paul aux Galates. “Si quelqu’un – même nous ou même un ange venu du ciel – vous annonce un autre Évangile, qu’il soit maudit. ” (Galates 1.8). Heureusement, alors que l’Évangile avait été obscurci pendant longtemps, il fut redécouvert lors de la Réforme protestante par Martin Luther, un moine allemand. La lecture que Luther fera du Nouveau Testament sera teintée par sa réaction au catholicisme médiéval. Il identifiera souvent les judaïsants du temps de Paul avec les catholiques autour de lui. S’il y a des ressemblances, il y a aussi des différences importantes qui mèneront Luther à faire néanmoins quelques fausses notes dans sa symphonie. De l’autre côté, 500 ans plus tard, en tant que protestants, nous pensons que notre compréhension de l’Évangile est fidèle à ce que Luther a redécouvert… pourtant nous substituons souvent le véritable évangile pour une pâle copie : l’antinomisme (un évangile où sont évacués tous les commandements de Dieu aux chrétiens). Cet antinomisme qui remonte aussi au temps de Paul avait aussi été combattu par Luther.

Galates 2: Le problème des “Fake Good News” (Galates 1.6-10)

Dans cette deuxième partie de cette série sur Galates nous examinons les faux Évangiles les plus populaires aujourd’hui : l’évangile de prospérité, les sectes et dérives du christianisme (l’Islam, le mormonisme, les témoins de Jéhovah), l’Évangile humaniste, l’Évangile social, l’Évangile des oeuvres, l’Évangile sans foi ni loi. Nous terminons en regardant la différence entre le légalisme, le moralisme et la sainteté.

Galates 3 : Stupides galates joufflus !

Dans Galates chapitre 3, l’apôtre Paul accuse les Galates d’insensés : après avoir commencé par l’Esprit, ils veulent retourner sous la Loi de Moïse. L’apôtre Paul prend le temps d’expliquer le passage entre ces deux alliances. Quelles sont les différences entre oeuvres de la Loi et les oeuvres de la foi ou des fruits de l’Esprit ?

Galates 4 : Il y a deux testament, l’Ancien et le Nouveau…

Comme le dit l’ancienne chanson chantée dans les camps : “Il y a deux testaments : l’Ancien et le Nouveau, mais il y a un seul Dieu qui règne dans les cieux !”. En Galates 4, un passage pas nécessairement évident, l’apôtre Paul répond à une question théologique importante : comment est-on passé du peuple juif et de son Messie à un salut offert à toutes les nations ? Paul démontre même comment l’Ancien Testament pointait vers la promesse réalisée en Jésus.

Galates 5 : Le fruit est l’arbre, Marilon, Marilé !

Les fruits de l’Esprit sont un des aspects les plus importants de la vie chrétienne. Jésus lui-même disait que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. Pour paraphraser Luther et Calvin, les fruits sont nécessairement présents dans la vie d’un véritable chrétien. Mais dire cela n’est-il pas un retour à une forme de salut par les oeuvres ? C’est justement la question que Paul adresse en Galates 5 : oeuvres de la chair, oeuvres de l’Esprit, oeuvres de la Loi, fruits de l’Esprit… on démêle tout cela !

Galates 6 : Marcher sur l’Esprit sur le plancher des vaches!

Paul, dans la fin de son épître, adresse une question fondamentale : qu’est-ce que “Marcher par l’Esprit” veut dire dans la vie quotidienne ? Comment rechercher la sainteté sans pour autant tomber dans le légalisme ? Ou au contraire, comment profiter de la liberté chrétienne sans tomber dans l’éloignement du Seigneur ? On regarde aussi à la doctrine de Martin Luther sur les bonnes oeuvres pour comprendre cette importante tension.

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